La marijuana dans les romans pulp : sexe, mensonges et magazines de fiction

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Le 16 octobre 1933, un adolescent schizophrène nommé Victor Licata a tué toute sa famille. Cela pourrait être une des histoires horribles dont nous allons parler, mais cela s’est vraiment passé. Y a-t-il un rapport avec les romans sensationnels bon marché ?

Nous allons commencer par le commencement.

Les romans pulp étaient des romans s’apparentant au genre « littérature de gare » très populaires jusqu’aux années 50. Bien que né aux États-Unis, ce genre devient populaire dans le monde entier, son nom “pulp” provient de la pulpe du papier qui était utilisée pour l’impression.

Ils représentaient une solution pour lire des histoires divertissantes pour quelques centimes : Des histoires de gangsters, de science-fiction, de cow-boys, du Moyen Âge, ou des aventures exotiques, et toujours en relation avec le sensationnalisme, l’érotisme, et un style narratif très facile que presque n’importe qui peut lire sans trop d’effort.

Quel rapport le meurtrier ? Et le plus important… Quel est le lien avec le cannabis ?.

À cette période, le cas Licata a été utilisé par la presse pour justifier l’interdiction de la marijuana. Bien que le meurtrier était schizophrène, la presse a commencé à établir des liens entre ce crime horrible et le cannabis en écrivant “L’assassin était accro à la marijuana, il a commis le crime après avoir fumé trop d’herbe, évitant l’overdose de peu”.

Même si aujourd’hui toutes ces déclarations peuvent sembler ridicules, dans les années 30, elles ont suscité un réel débat aux États-Unis. Les producteurs de divertissement, en particulier l’industrie du divertissement, ont vu en cette question un nouveau moyen qui pourrait leur rapporter beaucoup d’argent.

Le crime commis par Victor Licata a été présenté, avec des scènes violentes d’agression sexuelle ou de suicide, ainsi que d’autres personnages dans le tristement célèbre film de propagande “Reefer Madness”, publié en 1936.

Les écrivains de pulp, en particulier les plus médiocres, ont commencé à recevoir des commandes pour des nouvelles.

Entre tous les romans qui ont été publiés se retrouvaient trois types de structure narrative :

a) Une jeune fille, confuse et déprimée, s’enfonce dans le milieu de la pègre et commence à fumer de la marijuana. S’ensuit alors une série folle d’orgies, de sexe, de drogues, plus d’orgies, plus de sexe, plus de drogues, son histoire se terminant soit en prison, dans un couvent, ou dans un cercueil.

b) Un jeune homme est abandonné par son épouse, se fait virer de son travail, est menacé par la mafia, ou même les trois à la fois. Il devient accro à la marijuana, l’alcool, et devient perverti et en arrive à tuer sa femme sous l’emprise de la marijuana. Ensuite, il se repent, pleure, et se suicide.

c) Un groupe de méchants gangsters veut prendre le contrôle sur les marchés de la drogue et des discothèques de la ville. Pour atteindre leur objectif, ils piègent d’innocentes filles en les pervertissant grâce à la marijuana. Elles deviennent donc des prostituées, à cause de la marijuana bien évidemment.

Bien que les arguments de ces romans étaient ridicules, il faut admettre que dans les années 30, 40, et 50, jusqu’à ce ils bénéficiaient d’une certaine popularité. Mais ils n’était pas aussi célèbre que beaucoup de gens le pensent : le plus drôle, c’est qu’il n’y a en fait que vingt titres sur les infractions liées au cannabis, ou des histoires semblables, qui ont été publiés au cours de ces trois décennies.

Pour vous faire une idée, des dizaines de romans policiers normaux étaient publiés chaque mois à travers le pays, et les romans de science-fiction bon marché étaient comptaient plusieurs centaines de nouveaux titres à chaque année.

Aujourd’hui certains de ces romans, en particulier ceux liés à la marijuana, sont très difficiles à trouver et sont devenus des pièces de collection.

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