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Marijuana dans la Trap Music

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Marijuana dans la Trap Music : Un Plongée dans l’Influence et la Connexion

La musique trap et la marijuana vont ensemble comme les feuilles à rouler et l’herbe — c’est une relation naturelle, un lien qui dépasse largement le simple passe-temps. Si tu as passé du temps à écouter les dernières bombes trap ou à te détendre avec les beats chill de tes artistes préférés, tu as sûrement remarqué que l’herbe n’est pas juste un personnage secondaire. C’est la vedette, la muse, et parfois même le thérapeute dans la vie des artistes trap. Des rues rugueuses d’Atlanta aux scènes internationales, la marijuana joue un rôle majeur dans l’identité et le processus créatif de nombreux artistes de trap.

Entrons dans les détails sur la façon dont la musique trap et la marijuana sont entrelacées, comment différents artistes l’embrassent personnellement, et comment ils l’immortalisent dans leurs paroles.

Le Contexte Culturel de la Marijuana dans la Trap

Avant d’aborder les artistes individuels, il vaut la peine d’explorer la culture qui alimente cette connexion. La trap music, née dans les rues dures d’Atlanta au début des années 2000, est enracinée dans le hustle, la survie, et le grind du trafic de drogue. La marijuana, étant un pilier du mode de vie urbain, a naturellement trouvé sa place dans cette narration. Elle est devenue à la fois une métaphore et un élément littéral dans la trap, symbolisant tout, de l’évasion et l’automédication à la relaxation et à l’inspiration créative.

La marijuana dans la culture trap représente plus qu’un simple passe-temps récréatif. Elle parle de rébellion, de soulagement du stress, et, dans de nombreux cas, d’un symbole de réussite. Pour les artistes qui ont vu le côté obscur de la vie, l’herbe peut être un moyen de décompresser, de traiter leurs expériences, et de maintenir leur créativité.

Il ne faut pas oublier que la musique trap elle-même est intrinsèquement rebelle. Elle est brute, sans compromis, et parle souvent des luttes des communautés marginalisées. Dans ces espaces, la marijuana a longtemps été à la fois une forme de soulagement face à l’oppression systémique et un moyen d’amplifier la créativité. Les artistes trap n’ont pas commencé à parler de marijuana parce que c’était tendance. Cela fait partie de leur vie, de leurs communautés et de leur grind depuis longtemps.

Gucci Mane : Le Stoner OG de la Trap

Si on parle de l’alliance entre l’herbe et la trap music, Gucci Mane est l’un des premiers noms qui vient à l’esprit. Gucci, une légende d’Atlanta, a ouvertement embrassé la marijuana tout au long de sa carrière, tant comme moyen de relaxation que comme catalyseur créatif. La relation de Gucci avec l’herbe reflète la scène trap des débuts : street, brute et sans compromis.

Dans des chansons comme “Pillz” et “Smoke 1,” Gucci fait souvent allusion à son amour pour la marijuana, rendant clair que l’herbe est une partie centrale de sa vie. Pour Gucci, la marijuana semble représenter un équilibre. Elle l’aide à se détendre lorsque la pression de la vie, de la célébrité et des rues devient trop intense. Et ce n’est un secret pour personne que Gucci, comme beaucoup de ses pairs, a eu un parcours turbulent avec la santé mentale et la justice. La marijuana, d’une certaine manière, semble être une force stabilisante pour lui. Son attitude calme et détendue en dehors de la scène (surtout après sa transformation post-prison) peut être attribuée, en partie, à son amour pour le vert.

La relation de Gucci avec la marijuana n’est pas juste occasionnelle. C’est une partie intégrante de sa marque. Quand il ne parle pas de diamants et de Bentleys, il est en train de rouler et de souffler de la fumée. C’est un style de vie, et un style que Gucci a maîtrisé d’une manière qui semble sans effort. Dans un monde plein de hype, l’amour de Gucci pour la marijuana est authentique et intrinsèque à son identité d’artiste.

Future : Des Percs à l’Herbe

Bien que Future soit mieux connu pour ses références à d’autres substances (bonjour “Mask Off” et toute la vague lean et Xanax), l’herbe joue encore un rôle crucial dans sa musique et sa vie personnelle. La relation de Future avec la marijuana reflète une dualité. C’est à la fois une source de soulagement et un cadre pour ses paroles souvent sombres et introspectives. La musique de Future peint le portrait d’un homme qui utilise l’herbe à la fois comme échappatoire et comme muse. L’herbe devient une compagne dans ses luttes, en particulier lorsqu’il aborde des thèmes comme le chagrin, la perte et l’existentialisme dans ses morceaux.

Dans sa chanson “Kush,” Future parle de se défoncer et de se sentir invincible, mais il ne s’agit jamais simplement de planer. Il s’agit de gérer les lourds fardeaux qu’il porte — la célébrité, les relations échouées, et le grind. L’herbe dans le monde de Future est une forme de thérapie, une façon de faire face aux pressions d’être constamment sous les projecteurs.

La relation de Future avec la marijuana dans ses paroles est plus émotionnelle que festive. Alors que des artistes comme Gucci Mane et Wiz Khalifa célèbrent l’herbe pour le plaisir pur, les références de Future portent souvent une teinte de tristesse, reflétant la complexité d’utiliser l’herbe comme béquille émotionnelle. Sa musique mélange souvent l’euphorie de la marijuana avec les bas de la vie, rendant clair que pour Future, ce n’est pas juste pour le fun — c’est une question de survie.

Young Thug : L’Icône de l’Herbe et de l’Eclectisme

Young Thug est une autre légende d’Atlanta qui a clairement fait savoir son amour pour la marijuana dans sa musique. La personnalité et l’esthétique de Young Thug sont aussi excentriques et imprévisibles que sa musique, et sa relation avec l’herbe reflète cette même énergie sauvage et libre. Thugger utilise la marijuana comme un catalyseur de son processus créatif déjà décalé. Son son éclectique et son approche avant-gardiste de la trap music semblent presque alimentés par son usage fréquent de l’herbe.

Dans des morceaux comme “Stoner,” Young Thug ne se contente pas de mentionner l’herbe de manière occasionnelle — il la célèbre ouvertement. L’herbe fait partie de sa personnalité, de son art, et de sa vie. Il la présente comme plus qu’une simple habitude ; c’est une caractéristique définissante de son identité. La manière dont il rappe à propos de l’herbe, mêlée à ses métaphores abstraites et à son style de rap mumble unique, semble presque être une forme d’art. Pour Thug, la marijuana représente la liberté — la liberté de créer, de s’exprimer, et de casser les moules de ce que la musique trap peut être.

L’approche de Young Thug vis-à-vis de la marijuana est unique en ce qu’elle reflète sa personnalité larger-than-life. Ce n’est pas juste un hobby occasionnel ; c’est un outil d’exploration artistique et d’expression de soi. Sa musique dégage presque une vibe psychédélique, où la marijuana est le portail vers son monde créatif. Qu’il rappe sur des modes sauvages, la fluidité sexuelle ou les rues, l’herbe est toujours en arrière-plan, ajoutant à son mystère.

Migos : Le Trio de la Puissance entre Herbe et Flex

Les Migos, composés de Quavo, Offset et Takeoff (RIP), sont un autre groupe trap emblématique qui fait souvent référence à la marijuana dans leur musique. Pour les Migos, l’herbe n’est pas seulement un moyen de détente — elle fait partie de leur flex. Des voitures de luxe aux vêtements de créateurs, leurs références à l’herbe sont souvent liées à leur style de vie d’excès et de succès. Dans leur musique, fumer les meilleures variétés d’herbe est autant un symbole de statut que de posséder une Rolex incrustée de diamants.

Dans des chansons comme “Pipe It Up” et “Handsome and Wealthy,” les Migos mentionnent rouler des blunts avec la même désinvolture qu’ils parlent de leurs voitures et de leurs filles. La marijuana devient une partie de leur monde de richesse et de pouvoir, un signe qu’ils ont réussi. L’idée est qu’ils fument la meilleure herbe parce qu’ils vivent la meilleure vie. Dans le monde des Migos, l’herbe équivaut au succès, et ils l’affichent sans excuses.

Le trio a également parlé de la façon dont la marijuana les aide à rester ancrés au milieu du chaos de leur ascension rapide vers la célébrité. Avec des tournées non-stop, des enregistrements continus et la pression de rester pertinents dans une industrie en évolution rapide, l’herbe leur offre une chance de ralentir et de se reconnecter. C’est une partie de leur vibe chill hors scène, une façon de maintenir leur calme malgré la tempête qui les entoure.

Lil Baby : Du Hustle de Rue au Guru de l’Herbe

Lil Baby, l’un des nouveaux visages de la scène trap, a également entretenu une relation étroite avec la marijuana tout au long de son ascension vers la célébrité. Comme beaucoup d’artistes trap, les références à l’herbe de Lil Baby sont ancrées dans sa vie de rue. Avant de connaître la gloire, Lil Baby était dans le grind, et l’herbe faisait partie de ce quotidien. C’est une histoire familière dans le monde de la trap : la marijuana, les rues et le hustle sont profondément liés.

Dans ses chansons, l’herbe est parfois une réflexion de son succès et d’autres fois un rappel de son passé. Dans des morceaux comme “We Paid” et “Sum 2 Prove,” Lil Baby mélange son amour pour le fumage avec des thèmes de persévérance et de réussite à sortir des rues. L’herbe, pour lui, semble être à la fois une récompense et un rappel de ses racines. Maintenant qu’il a percé, fumer la meilleure herbe est un marqueur de son succès, mais c’est aussi un lien avec son passé.

Ce qui est intéressant chez Lil Baby, c’est la manière dont il intègre la marijuana dans sa persona sans que cela ne le définisse entièrement. Contrairement à d’autres artistes trap pour lesquels l’herbe est le centre d’attention, Lil Baby l’utilise comme un arrière-plan, une partie de son style de vie mais pas le tableau complet. Pour lui, c’est une récompense pour le travail acharné accompli, une partie de la belle vie qu’il s’est méritée.

Conclusion : L’Herbe, Compagne Incontournable de la Trap

La présence de la marijuana dans la trap music est impossible à ignorer. Qu’il s’agisse d’un mécanisme d’adaptation, d’une source d’inspiration créative ou d’un symbole de statut, l’herbe est devenue une partie intrinsèque du genre. Pour des artistes comme Gucci Mane et Young Thug, la marijuana est au cœur de leur identité, tandis que pour d’autres comme Future et Lil Baby, elle joue un rôle plus nuancé. Quelle que soit leur approche, l’herbe est une compagne constante dans le monde de la trap, reflétant le mode de vie, les luttes et les triomphes qui définissent ce genre musical.

Dans la trap music, la marijuana est bien plus qu’une simple substance — c’est un symbole. Elle représente les hauts et les bas du style de vie trap, les luttes pour sortir des rues, et la célébration du succès. C’est une muse pour certains, un mécanisme de survie pour d’autres, mais elle reste toujours présente, faisant partie de l’ADN même de la trap.

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